Le marché commence à comprendre que la baisse des taux n'aurait peut être pas lieu cette année ?
Analyse Europe
La bourse parisienne a clôturé vendredi en baisse de -0.09% Le CAC 40 s'est replié la semaine dernière après être remonté jusqu'à son record de mars à environ 8250 points la semaine précédente. Le couple rendement/risque redevient neutre au milieu du range des derniers mois, mais les perspectives de fond restent techniquement haussières au-dessus du support à 7900 points.
Renault a gagné 5,21% à 50,30 euros, soutenu par une note d'UBS qui a abandonné sa recommandation à vendre pour la passer à neutre. Vusiongroup (ex-SES-imagotag) a rendu 10%, après une attaque du fonds spéculatif Shadowfall, qui accuse l'ex-SES-imagotag d'irrégularités comptables, selon l'agence Dow Jones.
#France
Analyse Etats-Unis
La Bourse de New York a clôturé en hausse vendredi, le S&P 500 Futures a chuté de 0,1%, tandis que le Nasdaq 100 Futures a chuté de 0,2%, le Dow Jones Futures a chuté de 0,1%.
Malgré cette dernière séance, les indices de Wall Street ont atteint des sommets la semaine dernière, soutenus par des résultats positifs, en particulier ceux de NVIDIA Corporation, la star du marché. Cela a permis à l'indice technologique NASDAQ Composite de clôturer à un niveau record vendredi. Il a également enregistré des gains la semaine dernière. En revanche, la plupart des autres secteurs boursiers ont chuté, les S&P 500 et Dow Jones Industrial Average affichant des performances hebdomadaires mitigées
L’indice PCE est attendu vendredi. La lecture montre un certain ralentissement des dépenses personnelles et de la consommation, elle survient également après une série d'avertissements de la part de la Fed selon lesquels une inflation trop élevée retardera toute réduction potentielle des taux d'intérêt cette année.
Dix des onze secteurs du S&P 500 ont clôturé en hausse : les services de communication (+1,3%) et la technologie de l'information (+1,1%) enregistrant les meilleures performances. Le secteur de la santé (-0,3%) est le seul à terminer en territoire négatif.
#nasdaq
Analyse Asie/Pacifique
Les bourses asiatiques évoluent à la hausse. Le Shanghai Index descend de 0,42%, et le hang seng monte de 2,12 %
Chine
Les bénéfices des entreprises industrielles ont augmenté de 4,3% sur un an au cours des quatre premiers mois de l'année, au même rythme que la période précédente. Les bénéfices du secteur privé se sont accélérés (6,4 % contre 5,8 % en janvier-mars), tandis que ceux des entreprises publiques ont encore diminué (-2,8 % contre -2,6 %). Le G7 envisage de prendre des mesures face aux "surcapacités" de production de la Chine, qui inonde les marchés occidentaux de produits subventionnés à bas prix, ont annoncé les ministres des Finances réunis à Stresa en Italie ce samedi 25 mai.
Japon
Le gouverneur de la BOJ, Kazuo Ueda, a déclaré qu'il était nécessaire de ré-ancrer les attentes en matière d'inflation et a averti que l'estimation précise du taux d'intérêt neutre était difficile au Japon. De son côté, le vicegouverneur de la BOJ, Shinichi Uchida, a déclaré que la fin de la lutte contre la déflation était en vue, ajoutant que les salaires allaient probablement continuer à augmenter.
#asie
Les obligations US
Les taux pourraient remonter ce qui ferait descendre les marchés.
Change et taux
Le rendement des bons du Trésor à 2 ans a augmenté de deux points de base pour atteindre 4,95%, tandis que le rendement à 10 ans a légèrement baissé d'un point de base à 4,46%. Les commentaires de Fed Governor Waller ont souligné les risques de politique fiscale trop expansionniste sur les perspectives de taux d'intérêt.
L'EUR/USD s'est replié la semaine dernière, mais les perspectives restent techniquement haussières au-dessus de l'oblique baissière du début d'année. Les prochains discours des banquiers centraux seront décisifs en attendant l'inflation PCE en fin de semaine.
Pétrole
Pendant que les actions, les métaux et les cryptos font sauter les plafonds boursiers, le pétrole lui, fait le yoyo. Le ralentissement de l'inflation en avril aurait dû donner un coup de booste au baril, mais les marchés pétroliers broient du noir. Les dernières projections de l'Agence internationale de l'énergie (IEA) n'aident pas puisque l'Agence a une nouvelle fois revu à la baisse son estimation de la croissance de la demande à 1,1 million de barils par jour en 2024 (contre 1,2 mbj le mois dernier et 1,3 mbj en mars). Ce tassement est justifié par une combinaison de facteurs, notamment un ralentissement de l'activité industrielle, un hiver doux et l'essor des véhicules électriques.
Ce rapport apporte beaucoup d'interrogations puisqu'il creuse encore un peu plus l'écart avec les prévisions de l'OPEP, que l'on sait bien plus optimistes. Le cartel maintient son scénario, celui d'une croissance de la demande mondiale de l'ordre de 2,2 mbj cette année, soit quasiment le double par rapport à l'IEA ! Les feux des projecteurs sont braqués sur l'organisation élargie, l'OPEP+, qui tiendra le 1er juin une réunion pour définir leur politique de production pour le reste de l'année. Autrement dit, l'OPEP+ devra trancher sur la reconduction totale ou partielle de ses quotas de production, qui représentent 2,2 mbj.
Actu du jour
#France
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Qui est l'auteur ?
Stéphane Delcloque est l'un des dirigeants de DB France Invest. Il suit avec Monsieur Nicolas Beauchamp chaque jour les marchés financiers. Il vous partage sa revue des marchés financiers.
Ce qu'il vous partage n'est en aucun cas un conseil en investissement. Il s'agit juste d'un partage d'une ou plusieurs informations.